Après les tristes mois d’hiver, la nature reprend vie en quelques jours. Certaines fleurs disparaissent tout aussi rapidement, alors n’hésitez pas à immortaliser ces beautés éphémères en photo !
Quelle que soit la saison, vous pouvez partir à la chasse aux petits sujets : Vous apprendrez ici quelles conditions techniques doivent être remplies pour que vos photos soient réussies. Même si vous n’avez pas d’équipement photo macro, vous pouvez mettre en scène les sujets floraux de manière optimale avec un bon cadrage.
L’équipement photo macro
Elles sont magnifiques, mais elles sont petites et proches du sol. Bien sûr, il est toujours possible de photographier les fleurs de haut en bas, mais cela ne permet pas de mettre en valeur toute leur beauté. Si vous avez déjà essayé de photographier les minuscules fleurs qui pointent leurs têtes colorées vers le soleil au printemps, vous savez qu’il faut adopter un point de vue bas. Pour obtenir un cadrage complet, il faut également s’approcher au plus près. Cela peut paraître étrange, mais les photographes de fleurs expérimentés se mettent à plat sur le sol pour obtenir la meilleure perspective. Un support qui protège les vêtements de la saleté et de l’humidité fait partie de l’équipement standard du photographe de fleurs. Ceux qui ne sont pas très souples apprécieront un appareil photo avec écran rabattable ou pivotant. Cela permet de garder un œil sur le sujet et de photographier en étant accroupi.
Petit et bien bas
Les propriétaires d’appareils compacts ou à super zoom sont avantagés en macrophotographie : il suffit généralement d’activer le mode macro pour pouvoir s’approcher à quelques centimètres du sujet. Ces distances de prise de vue réduites ne sont toutefois possibles que si l’appareil photo est en mode grand angle. Dès que vous zoomez, vous devez augmenter la distance par rapport au sujet.
L’inconvénient du grand angle est le grand angle d’image, c’est-à-dire que même si vous êtes très proche, on voit encore beaucoup de choses autour de vous. Faites donc très attention à l’environnement et à l’arrière-plan. Avec une focale plus longue, l’angle de vue diminue, vous pouvez plus facilement faire disparaître les éléments gênants de l’image. Si vous photographiez de très petits sujets, il se peut qu’une fleur soit encore trop petite par rapport à la taille totale de l’image. Parfois, le zoom ne suffit pas non plus, car la distance de prise de vue minimale doit être respectée. Dans ce cas, il est utile de monter des lentilles d’appoint devant l’objectif de l’appareil photo. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans la section Accessoires utiles.
Les personnes qui utilisent un appareil photo reflex ou un appareil système sans miroir ne peuvent généralement pas s’approcher suffisamment des sujets minuscules avec des objectifs normaux. Certains zooms ont une position macro, mais cela ne suffit pas toujours. Vous pouvez équiper votre appareil photo à moindre coût avec les lentilles d’appoint déjà mentionnées ou un convertisseur macro qui se place entre le boîtier de l’appareil photo et l’objectif. Les objectifs macro, spécialement conçus pour la prise de vue rapprochée, sont plus chers, mais indispensables pour les amateurs de macro. Le prix d’achat plus élevé se répercute sur la qualité de l’image. Différentes distances focales sont disponibles : Le choix d’un 60 ou d’un 100 mm macro dépend des sujets que vous préférez photographier. Plus la distance focale est courte (plus le mm est petit), plus vous devez vous rapprocher du sujet. Les insectes s’enfuient lorsqu’on s’approche trop près d’eux, c’est pourquoi on parle de « distance de fuite ». Avec une focale plus longue, la distance de fuite est plus grande et les photos d’animaux sont plus réussies. Autre avantage : on ne se gêne pas soi-même, l’objectif et/ou le photographe ne font pas d’ombre au sujet.
Créez votre image
Avant d’en venir aux finesses techniques, j’aimerais vous encourager : prenez des photos. Surtout si vous êtes débutant, il est important d’acquérir de l’expérience. Cela implique avant tout un regard photographique. La manière dont vous photographiez vos sujets floraux dépend de l’intention que vous poursuivez. Toute la gamme, du documentaire à l’artistique, est à votre disposition. S’agit-il de particularités biologiques ou de l’effet esthétique – peut-être les deux ?
Lumière : regardez si le sujet que vous voulez photographier est éclairé. Il y a peut-être un petit halo de lumière au bord d’une feuille qui rend le sujet particulièrement intéressant à cet endroit. Profitez des situations où le contre-jour fait briller les fleurs délicates, souvent transparentes.
Perspective : approchez le sujet sous tous les angles. Les changements de perspective apportent toujours de la variété dans votre série de photos. La lumière vient d’une autre direction lorsque vous photographiez le sujet de l’autre côté, l’arrière-plan change également. Évitez les accessoires peu attrayants, le sol nu ou les éléments gênants à côté du sujet principal proprement dit. Photographiez tantôt d’en haut, tantôt de côté et peut-être même par en dessous – si le sujet le permet encore. On voit moins souvent les pâquerettes d’en bas que d’en haut. Les vues atypiques font de vos photos des images qui attirent l’attention.
Cadrage : un cadrage qui remplit le format fait partie des règles de base de la macrophotographie classique. Cela signifie tout simplement que votre petit sujet principal doit occuper la plus grande partie de l’image. Si vous n’avez pas d’équipement photo macro, entraînez-vous avec des fleurs plus grandes. Votre appareil photo propose différents formats d’image que vous pouvez utiliser dès la prise de vue ou plus tard lors de la retouche. Que diriez-vous d’une image carrée (1:1) – ou d’une image large 16:9 ? Chaque sujet est différent, montrez différentes variations en format portrait ou paysage.
Composition de l’image : comme dans d’autres domaines de la composition photographique, la règle est la même : La répartition de l’image selon les règles du nombre d’or (abrégé en règle des tiers) permet d’obtenir des images plus intéressantes.
Pour les fleurs, qui sont souvent circulaires, on a presque automatiquement tendance à les disposer au centre. Essayez tout de même de trouver une solution pour décentrer légèrement l’élément rond. Osez les recadrages, rapprochez-vous encore un peu plus jusqu’à ce que la fleur remplisse toute la surface de l’image. Ou alors, éloignez-vous et voyez si, au lieu d’une seule fleur, vous pouvez en placer une deuxième ou une troisième dans l’image, sur le côté et derrière la première. Avec une mise au point précise et un beau dégradé de netteté, votre photo de fleurs aura ainsi une profondeur de champ et deviendra plus intéressante. Rien n’empêche non plus d’intégrer un environnement beau ou contrasté dans l’image. Montrez où la fleur pousse, où les insectes trouvent leur nourriture.
Pensez en termes de séries : Lors de la recherche de sujets, vous pouvez vous orienter sur les couleurs : Fleurs rouges, fleurs jaunes, fleurs violettes, etc. Travaillez avec des contrastes de couleurs classiques : rouge-vert, jaune ou orange en opposition au bleu. Une fleur jaune devant un mur bleu ou une surface d’eau aux reflets bleus. Développez un concept qui, le cas échéant, enfreint délibérément les règles : Toutes les fleurs rondes vues d’en haut et placées exactement au centre : Ce qui n’a aucun effet en tant que photo individuelle en aura un tout autre dans une présentation avec neuf images carrées.
Le côté technique
Le grand défi de la macrophotographie est la netteté de l’image. Pour que les photos soient généralement nettes, le temps d’exposition ne doit pas être trop long, sous peine de provoquer des flous. De nombreux macrophotographes ont généralement recours au trépied, car la plupart des sujets sont immobiles. Vous avez donc suffisamment de temps pour installer l’appareil photo et le trépied. Vous pouvez prendre des photos avec une faible valeur ISO et un diaphragme plus puissant sans flou.
Dès que quelque chose bouge dans le sujet, par exemple un papillon ou une abeille, le temps d’exposition – même avec un trépied – doit être suffisamment court pour éviter tout flou de mouvement. La prudence est également de mise les jours de vent : Les légers mouvements du sujet le rendent flou dans l’image si le temps d’exposition est trop long. Un effet que l’on peut aussi utiliser consciemment pour créer des photos pittoresques. La règle générale pour obtenir des photos sans flou est la suivante : le temps d’exposition doit être plus court que l’inverse de la distance focale utilisée, c’est-à-dire 1/100 s pour un 100 mm. Un stabilisateur d’image dans l’objectif ou dans l’appareil photo est très utile lorsque l’on travaille sans trépied.
La macrophotographie classique est la plus simple lorsque vous disposez de bonnes conditions d’éclairage, c’est-à-dire de beaucoup de lumière. Avec un temps d’exposition de 1/500 ou 1/1000 s, les sujets en mouvement sont figés dans le mouvement et le risque de flou est minime. Si la luminosité est importante, vous pouvez photographier confortablement à main levée. Évitez tout de même de courir après les insectes. La meilleure stratégie consiste à rester à un endroit intéressant à la fois pour le photographe et l’insecte, et à attendre que l’insecte se rende à l’endroit optimal pour votre photo.
Contrôler l’ouverture
Le deuxième facteur important en matière de netteté d’image est une mise au point précise. La règle est la même pour tous les appareils photo : vérifiez très attentivement si votre autofocus fait vraiment la mise au point sur le bon sujet. Souvent, il vise légèrement à côté, attrape une tige ou un brin d’herbe derrière le sujet réel. Sur la plupart des appareils photo, il est possible de modifier la commande de mise au point automatique. En mode normal, de nombreux photographes travaillent avec une commande AF qui utilise plusieurs champs de mesure. Dans ce cas, c’est l’appareil photo qui décide sur quoi il fait la mise au point. En gros plan, c’est vite raté. Avec un seul point AF, que vous dirigez exactement sur l’endroit qui doit être net sur la photo, vos chances de réussite sont plus élevées. Pour les sujets immobiles, la mise au point manuelle est une autre alternative.
Faire la mise au point correctement
Le troisième obstacle que vous devez surmonter est l’extension de la zone de profondeur de champ. Le réglage du diaphragme de votre objectif détermine l’étendue de la zone de netteté. Plus vous fermez le diaphragme, plus la profondeur de champ est importante. En mode grand angle, les images semblent globalement plus nettes. Ce n’est pas forcément mieux, car les belles macrophotos sont obtenues par ce que l’on appelle la netteté sélective. Cela signifie que le sujet principal est très net, tandis que l’arrière-plan est flou. Dès que vous zoomez ou que vous utilisez une distance focale plus longue, la zone de profondeur de champ se réduit. En macrophotographie, elle est particulièrement réduite, c’est pourquoi une mise au point précise est extrêmement importante.
Avec des objectifs lumineux, vous pouvez ouvrir largement le diaphragme. Des valeurs d’ouverture basses de 2,8 signalent un diaphragme ouvert, pour lequel la zone de profondeur de champ est très réduite sur l’image. Dans le domaine de la macro, l’utilisation d’un diaphragme ouvert est souvent critique. Il se peut que seul le bord d’un pétale soit vraiment net, alors que l’on voulait en fait représenter l’ensemble du pétale avec netteté. Fermez le diaphragme. Les caractéristiques de reproduction d’un objectif sont de toute façon optimales si vous baissez le diaphragme de 2 à 3 degrés, c’est-à-dire si vous utilisez par exemple f5,6 au lieu de f2,8.
Les données techniques se trouvent à l’avant ou sur le côté de l’objectif. L’indication en millimètres correspond à la distance focale, suivie de l’indication de l’intensité lumineuse. Pour les objectifs à zoom, il y a souvent deux valeurs, par exemple f3,5 – 5,6. Cela signifie que vous ne pouvez utiliser f3,5 qu’en position grand angle, dès que vous zoomez, le nombre de diaphragmes disponibles diminue.
Même avec un diaphragme maximal, il n’est pas toujours possible de reproduire un sujet avec une netteté constante. Il faut alors mettre délibérément l’accent sur certains points.
Pour les sujets absolument immobiles, il est possible d’obtenir ultérieurement une profondeur de champ maximale par traitement d’image grâce à ce que l’on appelle le focus stacking. Pour cela, il faut prendre plusieurs photos avec le même diaphragme mais avec un point de focalisation différent.
Vérifier la netteté – sur place !
De nombreux appareils photo sont équipés d’une touche de diaphragme qui permet de vérifier l’effet de l’ouverture dans le viseur. Ce n’est pas facile, il faut s’entraîner un peu, car la pression sur la touche assombrit temporairement le sujet. Si votre appareil photo ne dispose pas d’une telle fonction ou si vous n’y arrivez pas du premier coup, vous devriez vérifier dans la lecture de l’image, au plus tard après la prise de vue, si la mise au point est correcte. Zoomez sur l’image et naviguez jusqu’à l’endroit du sujet choisi. Ce n’est que dans la vue agrandie qu’il est possible d’évaluer la netteté de manière à peu près correcte sur l’écran de l’appareil photo.
Quel est le meilleur mode de l’appareil photo ?
Les experts recommandent le mode M. Dans ce mode, vous contrôlez vous-même tous les paramètres, mais vous devez également veiller à ce que la photo soit correctement exposée dans son ensemble.
Pour les débutants, le mode Av/A convient également. Dès que vous fermez le diaphragme (grand nombre de diaphragmes, petite ouverture, plus de profondeur de champ), le temps d’exposition s’allonge. L’appareil photo augmente alors également la valeur ISO si celle-ci est réglée sur automatique.
Le mode P fonctionne généralement avec une grande ouverture, et augmente la valeur ISO pour obtenir des temps d’exposition sans flou. En mode Tv/S, vous définissez le temps d’exposition. Vous n’avez ainsi qu’une influence indirecte sur l’ouverture et ne pouvez pas ajuster la profondeur de champ de manière aussi précise sur le sujet.
Quel que soit le mode que vous choisissez : Vous devez toujours garder un œil sur les paramètres de la caméra affichés à l’écran ou dans le viseur. Le temps d’exposition et l’ouverture sont plus importants que la valeur ISO. Un léger bruit peut être corrigé, mais le bougé – effet du temps d’exposition – et le manque de profondeur de champ – effet de l’ouverture – ne peuvent pas (encore) être corrigés.
Accessoires utiles
Les lentilles d’appoint, qui existent en différentes puissances, se vissent sur le filetage du filtre de l’objectif standard et permettent d’obtenir des images agrandies. Le nombre de dioptries indique le facteur d’agrandissement : +3 dioptries agrandit plus que +1. Les bagues-allonges, qui se placent entre le boîtier de l’appareil photo et l’objectif, sont une autre option. Contrairement aux lentilles d’approche, leur structure sans lentille n’a pas d’effet sur la qualité de l’objectif. Si vous ne savez pas encore si la macrophotographie vous plaît, ces alternatives sont une solution bon marché. Sur les appareils photo compacts, les lentilles d’appoint sont la seule possibilité de se rapprocher du sujet avec le téléobjectif.
Les bagues d’inversion sont également montées sur le boîtier de l’appareil photo, mais l’objectif est fixé par l’avant (« en position rétro »). Cela semble inhabituel et peut effrayer plus d’un propriétaire d’appareil photo, car la partie de l’objectif qui disparaît normalement dans le boîtier de l’appareil est maintenant ouverte et dirigée vers le sujet macro. Travailler avec des bagues d’inversion est pénible, car vous ne pouvez pas faire la mise au point comme d’habitude. Seule la distance de prise de vue permet de régler la netteté, ce qui n’est pas très confortable. En outre, vous devez prendre soin de votre objectif à l’extérieur et éviter au maximum les éventuelles salissures sur la lentille en verre arrière.
Utiliser le flash en mode macro n’est généralement pas une bonne idée. L’appareil photo est trop proche du sujet, le flash intégré de l’appareil photo déborde sur le sujet et l’objectif projette parfois une ombre sur ce que l’on voulait photographier. La seule solution ici : Zoomer et utiliser le flash. La lumière frappe alors le sujet, mais l’ambiance lumineuse est souvent modeste. C’est pourquoi il existe des flashs spéciaux pour la macro. Ils se fixent sur l’objectif et sont généralement reliés par câble à la griffe flash de l’appareil photo. Les objectifs à LED, dont la lumière est moins vive, constituent une solution bon marché. L’avantage est que la lumière continue est également disponible lorsque vous regardez dans le viseur. Vous pouvez évaluer l’effet de la lumière sur le sujet avant, alors qu’avec le flash, vous ne pouvez le faire qu’après.
Des éclairages maniables, qui se glissent dans n’importe quel sac photo, vous aident à apporter de belles touches de lumière à votre sujet. La condition préalable est un environnement à peu près clair. Même par temps couvert, un réflecteur peut apporter un peu de lumière dans les zones d’ombre d’un sujet. C’est d’autant plus vrai en plein soleil. Vous pouvez bricoler vous-même de petits éclaircissants à partir de papier doré ou de papier aluminium. La surface ne doit pas être lisse, sinon elle agit comme un miroir et les lumières réfléchies sont trop importantes.
Les trépieds sont généralement conçus pour photographier des sujets à hauteur de poitrine ou d’yeux. Pour les sujets près du sol, vous avez besoin d’un trépied dont la colonne centrale est inversée ou peut être déplacée librement dans toutes les directions. De petits coussins, appelés « sacs de haricots », constituent une alternative confortable. Lorsque vous travaillez avec un appareil photo fixe, le stabilisateur d’image est désactivé ; sur les appareils photo reflex, le verrouillage du miroir permet d’éviter que l’appareil photo ne vibre sur le trépied. Un déclencheur à distance ou un retardateur aide à déclencher sans contact. Lorsque vous travaillez avec l’aperçu Liveview, le miroir est déjà relevé. Votre appareil photo consomme alors beaucoup d’énergie, c’est pourquoi vous devriez avoir une batterie de rechange avec vous.
La macro autrement
La macrophotographie est une forme de photographie à laquelle tout le monde pense rapidement pour les fleurs et les insectes. On les trouve surtout à l’extérieur, mais rien n’empêche de les faire entrer dans la maison. Sur le balcon ou près d’une fenêtre claire, vous pouvez vous asseoir sur une chaise, poser le sujet sur la table ou le rebord de la fenêtre et travailler un peu plus confortablement qu’à plat ventre dans un parterre de fleurs.
Si la netteté ne vous convient pas vraiment, expérimentez l’inverse. Il y a beaucoup de personnes qui aiment les images douces et romantiques. Créez des surfaces de couleur diffuses dont on peut tout juste deviner qu’il s’agit d’une fleur. Jouez avec les paramètres de l’appareil photo : les programmes créatifs des compacts comportent souvent une fonction d’effet jouet. La zone de netteté est alors modifiée de manière inhabituelle. Vous pouvez également expérimenter avec les couleurs. Les fleurs en mode noir et blanc peuvent se transformer en œuvres d’art stylisées. Seul inconvénient : la couleur ne réapparaît pas sur la plupart des appareils photo lorsque l’on règle le N/B. La décoloration ultérieure dans le programme de traitement d’image est toujours préférable, car vous pouvez y contrôler plus finement la conversion en noir et blanc.
Et bien sûr, il y a aussi des gadgets comme la décoloration sélective. Découvrez les possibilités de votre appareil photo et ne vous laissez pas dire qu’un « vrai photographe » ne fait pas ce genre de choses. Il est bien plus important de savoir si vous aimez ce qui sort de votre appareil photo.
Des images cools
La macro ne signifie pas automatiquement que vous photographiez des petites fleurs. Il existe d’innombrables objets si petits que seule la macrophotographie permet de les représenter. J’adore les fleurs, mais je ne photographie que rarement des sujets naturels avec le gros plan de mon appareil. Les petites bulles d’air dans un verre d’eau minérale, les cristaux étincelants d’une lampe de salon, les figurines de jouets et les objets quotidiens tout à fait banals deviennent des objets esthétiques ou bizarres lorsqu’on les observe attentivement, et le tiroir de la cuisine se transforme en terrain d’aventure. Si vous regardez autour de vous, vous verrez : le monde est plein de sujets.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à découvrir le microcosme et le macrocosme !