Les personnes qui souhaitent photographier des sujets en mouvement sont souvent déçues au début. Soit les images sont floues, soit elles ne sont pas aussi dynamiques qu’espéré. Même si vous ne vous intéressez pas à la photographie de sport ou d’action, vous rencontrez ce problème de base partout dans votre quotidien de photographe. Les enfants qui jouent, les chiens ou les cyclistes qui traversent votre image sont des sujets en mouvement, tout comme l’eau qui coule ou les vagues dans les photographies de nature et de paysages. Toutes ces situations ont un point commun : le mouvement crée un flou qui peut faire échouer votre photo, mais qui peut aussi la rendre unique.
- Photo en mouvement: Netteté ou flou ?
- L’écueil de la sous-exposition : les connaissances photographiques de base pour les débutants
- Mouvement et flash dans la photographie de mouvement
- Photographier le mouvement & utiliser les effets de flou de manière ciblée
- Prendre des photos avec un appareil photo
- Le piège de la surexposition
- Photographier un pseudo-mouvement
Photo en mouvement: Netteté ou flou ?
L’une des particularités de la photographie de mouvement est qu’il est possible de représenter les objets en mouvement de différentes manières : avec une netteté parfaite, partielle ou totalement floue.

Pour tous les sujets où il y a du mouvement, le temps d’exposition (vitesse d’obturation) est le facteur le plus important pour un bon résultat. Des images très nettes sont typiques de la photographie sportive classique. Pour qu’un moment décisif ou une phase particulière du mouvement puisse être figé dans la photo, le temps d’exposition doit être court, parfois extrêmement court. Si l’on veut exactement le contraire, c’est-à-dire des photos dans lesquelles seule une partie du sujet est nette, on travaille avec des temps d’exposition plus longs. Le système automatique utilise presque toujours des valeurs moyennes, un contrôle précis du résultat de l’image n’est donc pas possible. Les photos n’ont alors pas vraiment l’air nettes, mais elles ne sont pas non plus assez mauvaises pour être supprimées immédiatement – un compromis pour votre photo mais qui est souvent ennuyeux.
Si l’obturateur de l’appareil photo reste ouvert pendant un certain temps lors de la prise de vue, il se produit très facilement, en plus de l’effet de flou, un effet de balayage. Les photos floues sont souvent un mélange des deux, effet de flou et balayage. Pour que les photos floues soient belles, l’effet de flou doit être utilisé de manière ciblée. Même un sujet totalement immobile peut être représenté de manière floue et pittoresque en déplaçant l’appareil photo de manière ciblée pendant la prise de vue (pseudo-mouvement).

Une autre technique qui permet d’accentuer la dynamique d’un sujet est l’effet de zoom. Pour le créer par des moyens purement photographiques, il faut tourner la bague de zoom de l’objectif pendant l’exposition, ce qui demande une certaine habileté et nécessite généralement un trépied. De nombreux appareils photo, par exemple les modèles bridge ou compacts, ne permettent pas de contrôler le zoom pendant la prise de vue. C’est pourquoi la plupart des images qui impressionnent par de tels effets sont le résultat d’un traitement ultérieur sur ordinateur.
1ère étape : prenez une décision
Si vous souhaitez photographier un sujet en mouvement, il ne suffit pas d’appuyer sur le déclencheur. En mode entièrement automatique, vous n’avez aucune influence sur la combinaison du temps d’exposition, de l’ouverture et de la valeur ISO – le résultat dépend du hasard. C’est pourquoi certaines photos sont superbes, d’autres pas du tout. Ce dont vous avez besoin, c’est d’un réglage de l’appareil photo qui vous permette de reproduire les effets souhaités.
Pour ce faire, passez en mode Tv/S et décidez en toute connaissance de cause si votre photo doit être parfaitement nette ou si vous souhaitez travailler avec un effet de flou.
Si vous souhaitez photographier des mouvements figés, vous avez besoin d’un temps d’exposition court, tandis que les effets de flou nécessitent un temps d’exposition long.
Les temps d’exposition : Qu’est-ce qui est court, qu’est-ce qui est long ?
Vous connaissez peut-être déjà ces relations fondamentales, mais à quel point faut-il exposer brièvement ou longuement, quels sont les temps exacts à régler pour que le sujet soit vraiment tel que vous le souhaitez ?
Comme souvent en photographie, la réponse est : tout dépend …
- à quelle vitesse le sujet se déplace
- où se déplace le sujet (direction du mouvement)
- à quelle distance le sujet se trouve de l’appareil photo
- quelle distance focale vous utilisez
Conseil pour les débutants :
Vous pouvez choisir le mode automatique Sport/Action ou un programme correspondant dans le menu du mode Scène ou BestShot. Dans ce cas, l’appareil photo travaille généralement avec des temps d’exposition courts et sans flash. La réussite de vos prises de vue avec ces automatismes complets spécifiques au sujet dépend malgré tout fortement de la situation de prise de vue, en particulier des conditions d’éclairage. Il existe malheureusement de nombreuses situations dans lesquelles il est impossible de prendre une photo parfaitement nette de sujets en mouvement, simplement parce qu’il fait trop sombre. Les intérieurs, les salles de sport ou les manèges sombres sont les endroits les moins propices à la prise de vue de sujets en mouvement et représentent un défi même pour les professionnels. Si vous voulez figer les mouvements sur l’image en toute sécurité, faites vos premiers exercices en pleine lumière du jour.

Contrôlez le temps d’exposition !
Le mode Tv/S est un mode semi-automatique, c’est-à-dire que vous définissez le temps d’exposition que l’appareil photo doit utiliser. L’appareil photo règle alors (semi-)automatiquement l’ouverture et la valeur ISO. Il ne suffit donc pas de tourner la molette de réglage sur la position Tv/S, vous devez également régler le temps d’exposition souhaité.
Pour figer un mouvement, réglez la valeur sur 1/250 s à 1/1000 s.
Si vous n’avez que peu d’expérience en matière de temps d’exposition, vous pouvez mémoriser les valeurs suivantes à titre indicatif :
- promeneur env. 1/125 s
- joggeur env. 1/250 s
- cyclistes, enfants 1/500 s ou plus court
- Chiens en mouvement : 1/1000 s ou plus court.
- Plus un sujet en mouvement est proche, plus le temps d’exposition doit être court.
- Le plus simple est de faire en sorte que le sujet se déplace vers l’appareil photo. Les mouvements qui passent devant l’appareil photo peuvent nécessiter des temps plus courts !
Le temps d’exposition n’est qu’un facteur parmi d’autres pour obtenir une image nette. L’autofocus doit également être réglé correctement. Les modes autofocus spéciaux (par ex. AF-F ou AFC ou AI-SERVO) mesurent la distance par rapport au sujet lorsque l’on appuie sur le déclencheur, calculent la vitesse et ajustent automatiquement la mise au point jusqu’au déclenchement.
Un autre réglage important pour les sujets en mouvement rapide est la fonction de prise de vue en continu. Avec plusieurs images par seconde, l’appareil photo prend toute une série de photos, parmi lesquelles vous pouvez ensuite choisir la meilleure image.

Un mot sur la résolution et la qualité d’image : si vous prenez des photos au format brut, l’appareil ne prend pas autant de photos par seconde qu’au format JPG compressé. Certaines fonctions de prise de vue en continu ne fonctionnent généralement qu’en mode JPG, et dans les modes extrêmement rapides, la taille du JPG est même réduite à un mini format. Déterminez à l’avance ce que votre appareil photo peut produire et dans quel mode, afin de ne pas être frustré par la suite parce que votre super photo la plus réussie ne peut être imprimée qu’au format 10×15 cm !
Désactivez le réglage RAW+JPG, car l’enregistrement prend beaucoup de temps. Une carte mémoire avec une vitesse d’écriture rapide est indispensable si vous voulez utiliser le mode rafale à bon escient.
Limites techniques lorsque vous photographiez des mouvements
Lorsque les sujets sont en mouvement, l’appareil photo doit être prêt à photographier le plus rapidement possible. Les appareils compacts simples et les téléphones portables ne répondent pas à cette exigence, ou seulement de manière très limitée. Si, en plus, il y a un retard de déclenchement, il devient très difficile d’attraper des sujets en mouvement. Le seul conseil que l’on puisse donner aux mini-compacts bon marché est donc le suivant : maintenez le déclencheur au point de pression pour régler la mise au point à l’avance et appuyez sur le déclencheur juste avant le moment où le mouvement atteint son apogée. Si vous aimez photographier des sujets en mouvement, veillez, lors de l’achat de votre appareil photo, à ce que le modèle de votre choix offre une mise au point rapide et sûre et dispose d’un mode rafale rapide (RAW).
Figer le mouvement – l’essentiel en bref
- Utilisez le mode Tv/S
- Plus vous réglez le temps d’exposition court, plus vous réussirez à figer le mouvement dans l’image de manière certaine.
- Cherchez des sujets bien éclairés.
- Donnez à l’appareil photo plus de marge de manœuvre via le mode automatique ISO ou augmentez la valeur ISO si vos photos deviennent trop sombres.
- Utilisez le mode autofocus pour les sujets en mouvement.
- Utilisez la fonction de prise de vue en continu
- Faites attention à la composition de l’image : évitez les éléments gênants en arrière-plan et essayez de placer votre sujet selon les règles de composition habituelles. Une disposition centrée est plus facile pour la mise au point, mais enlève beaucoup de dynamisme au sujet.
- Photographiez avec la plus haute résolution possible afin de pouvoir optimiser le cadrage ultérieurement.

L’écueil de la sous-exposition : les connaissances photographiques de base pour les débutants
Si vous prenez des photos par une journée maussade ou au crépuscule, la luminosité n’est pas suffisante pour utiliser des temps d’exposition aussi courts. Vous pouvez certes toujours régler l’appareil photo sur 1/1000 s, mais cela a de lourdes conséquences.
Tournez la molette de réglage et observez dans le viseur ou sur l’écran comment les indications numériques des trois paramètres de prise de vue importants (temps, ouverture, valeur ISO) changent. Le temps, l’ouverture et la valeur ISO sont interdépendants.

Certains débutants passent en mode M pour pouvoir régler à leur guise la vitesse, l’ouverture et la valeur ISO, indépendamment de tout automatisme. On peut théoriquement régler correctement l’appareil photo de cette manière, mais la situation réelle de prise de vue exige généralement autre chose. Les réglages de l’appareil photo, quel que soit le mode, doivent remplir deux conditions : l’intention du photographe (par exemple, figer le mouvement) doit être réalisée, mais les conditions de lumière prédominantes doivent également être prises en compte. Parfois, des compromis sont possibles, mais parfois l’effet souhaité ne peut pas être obtenu. Le facteur limitant est, et reste, la lumière.
Mouvement et flash dans la photographie de mouvement
La photographie sportive classique doit généralement se passer de flash, car la lumière vive dérangerait les sportifs. Pourtant, on voit de nombreuses photos qui ont été prises de toute évidence au flash. Le mélange de la lumière du jour et de la lumière du flash crée un caractère tout à fait typique dans l’image, mais il n’est pas possible de le faire sans grands efforts et sans connaissances approfondies.
De telles photos d’action sont toujours mises en scène, c’est-à-dire que le mouvement est répété autant de fois et aussi longtemps que nécessaire jusqu’à ce que la photo soit parfaitement prise.
On utilise souvent des flashs puissants, capables d’éclairer un sujet à l’extérieur de manière suffisamment claire. Avec des flashs compacts puissants, il est tout à fait possible de réaliser de telles photos. Pour ce faire, plusieurs flashs sont généralement utilisés de manière déportée, c’est-à-dire qu’ils ne se trouvent pas sur l’appareil photo, mais sont placés à proximité du sujet et déclenchés sans fil. Cela permet d’obtenir un plus bel éclairage, car la lumière ne vient pas de l’avant mais d’une direction latérale sur le sujet.

Si vous photographiez des sujets en mouvement avec votre appareil photo équipé d’un flash intégré ou fixé, le temps d’exposition modifie fortement l’aspect des images. Si l’on combine une vitesse d’obturation rapide avec le flash, les alentours du sujet apparaissent plus sombres, parfois presque noirs. Sur la plupart des appareils photo, 1/250 s est la vitesse la plus courte qui peut être réglée en combinaison avec le flash. L’exception est ce que l’on appelle la synchronisation à vitesse rapide, qui peut être réglée via le menu sur les appareils photo haut de gamme équipés de flashs externes.
Pour obtenir des photos plus lumineuses avec un équilibre entre la lumière ambiante et la lumière du flash, il faut soit qu’il fasse encore relativement clair, soit que vous augmentiez le temps d’exposition. Certaines photos au flash qui semblent avoir été prises en fin de soirée ou la nuit ont été prises en plein jour !
Photographier le mouvement & utiliser les effets de flou de manière ciblée
Le mouvement a souvent l’air plus dynamique sur la photo si vous autorisez un effet de flou. Le contraste entre l’environnement statique et les objets en mouvement floutés est particulièrement séduisant lorsque vous photographiez une scène qui est par ailleurs intéressante d’un point de vue créatif. Le sujet de Londres au début de cet article est un bel exemple. Le monument typique à l’arrière-plan est immobile et reste net, tandis que les éléments en mouvement se dissolvent entièrement ou partiellement dans le flou. De telles images ne peuvent pas être reproduites à l’identique, c’est pourquoi cette technique vous permet de prendre des photos de vacances vraiment inhabituelles et très personnelles.

Réglez un temps d’exposition plus long, par exemple de 1/30 à 1/10 s ou même plus. Vous pouvez également y parvenir avec le mode Tv/S. Les vitesses d’obturation lentes présentent un risque de flou, c’est-à-dire qu’un stabilisateur d’image est ici très utile. Selon la stabilité de l’appareil photo, il permet d’obtenir les effets d’image souhaités : Les passants ou les véhicules s’estompent totalement ou partiellement. Expérimentez avec différents temps d’exposition et travaillez le cas échéant avec un trépied ou avec l’appareil photo posé. Dans ce cas, le stabilisateur d’image doit être désactivé. Pour une composition réussie, il est important qu’il y ait un point d’accroche dans le sujet. Dans l’exemple de sujet en bas à gauche, la chaussure rouge est nette et elle se trouve à proximité du nombre d’or.
Une autre variante est également fréquemment observée : le photographe et le sujet se déplacent, par exemple sur le manège des chaises volantes ou un carrousel pour enfants. Afin de capturer la personne représentée de manière nette, le temps d’exposition doit être assez court pour être encore gérable à main levée. En même temps, il doit également être suffisamment long pour permettre le flou du fond – c’est un équilibre délicat. Plus le carrousel tourne rapidement, plus l’environnement risque d’être fortement estompé. Dans le cas du manège des chaises volantes, vous n’avez aucun contrôle sur la vitesse ; vous pouvez seulement prolonger le temps d’exposition et essayer de maintenir la caméra aussi stable que possible. Ces types de photos sont plus faciles à réaliser par temps couvert et au crépuscule qu’en plein soleil éclatant.

Prendre des photos avec un appareil photo
Lors d’un travelling, ce n’est pas seulement le sujet qui bouge, mais aussi l’appareil photo. Typiquement, l’arrière-plan devient flou, tandis que le sujet en mouvement est entièrement ou partiellement net.
Cette technique s’utilise parfaitement lorsqu’il fait déjà trop sombre pour figer le mouvement. Vous pouvez photographier avec une valeur ISO relativement basse, car vous devez de toute façon prolonger le temps d’exposition pour suivre le mouvement. Ici aussi, selon le sujet, les travellings sont réussis avec des temps d’exposition différents. Pour une voiture ou une moto en pleine course, il ne faut peut-être que 1/125 s : avec un téléobjectif, de tels travellings sont également possibles avec des temps d’exposition plus courts. Pour un cycliste à une distance de cinq à dix mètres, 1/25 s à 1/10 s sont de bonnes valeurs de départ si vous utilisez un objectif grand angle ou normal (18-55 mm). Plus vous êtes éloigné du sujet, plus il est difficile de le suivre.

Vous devez vous entraîner un peu à cette technique, mais c’est amusant et cela en vaut la peine. Il est important que votre sujet se déplace en ligne droite et à une vitesse constante devant l’appareil photo. Les travellings ne fonctionnent pas si le sujet fait un crochet ou se dirige vers l’appareil photo.
Pour réussir votre travelling, procédez comme suit :
- Réglez l’appareil photo en mode Tv/S sur le temps d’exposition approprié.
- Activez le mode autofocus pour les sujets en mouvement.
- Dirigez votre appareil photo vers le sujet qui s’approche et appuyez sur le déclencheur jusqu’au point de pression sans déclencher.
- Suivez le sujet avec l’appareil photo jusqu’à ce qu’il se trouve à l’endroit optimal.
- Déclenchez et continuez à suivre le sujet dans son mouvement afin d’éviter les saccades brusques.

Le piège de la surexposition
Il est rare d’avoir trop de lumière lorsqu’on prend des photos, mais si l’on aime les effets de flou, il faut pouvoir fermer largement le diaphragme de l’appareil. C’est particulièrement vrai pour les photos prises dans un environnement lumineux. Par une journée ensoleillée, il peut déjà faire trop clair pour prendre des photos à 1/15 s ! Si, en mode Tv/S, vous remarquez que la valeur d’ouverture clignote dans le viseur ou sur le moniteur, votre appareil photo essaie de vous faire remarquer qu’il n’est pas possible d’exposer correctement l’image. Vérifiez tout d’abord si vous pouvez réduire davantage la valeur ISO. Dans les réglages système de nombreux appareils photo, il existe souvent un point de menu pour l’extension ISO. Cela permet non seulement d’augmenter la plage ISO, mais aussi de la réduire légèrement (ISO 64 – 50).
Sur les appareils compacts et bridges haut de gamme, on ne peut souvent régler qu’une ouverture maximale de 8. Cela correspond certes à une valeur d’ouverture de 22 sur un reflex numérique, mais dans la pratique, on se heurte à une limite. Les longues expositions à la lumière du jour ne sont possibles avec ces types d’appareils que si l’on utilise un filtre ND (filtre gris).
Photographier un pseudo-mouvement
Ce que l’on appelle le pseudo-mouvement consiste à reproduire un motif immobile dans la photo avec un effet de balayage. L’astuce consiste à régler l’appareil photo sur un temps d’exposition long en mode Tv/S et à le faire bouger pendant l’exposition. Il existe différentes méthodes pour y arriver : certains photographes travaillent avec des temps d’exposition d’une seconde ou plus. Dans ce cas, l’appareil photo doit être déplacé plutôt lentement, mais de manière aussi régulière que possible. Il en résulte des lignes plutôt tremblantes, que l’on ne peut éviter qu’en s’entraînant beaucoup ou en utilisant un trépied pour se stabiliser. C’est pourquoi je privilégie des temps d’exposition de ¼ à environ ½ seconde et je déplace l’appareil photo très rapidement, voire par à-coups. Pour savoir quelle méthode vous préférez, il vous suffit d’essayer. Les photos seront particulièrement belles si vous pouvez encore reconnaître une partie du sujet. Orientez la direction du mouvement en fonction des lignes dominantes du sujet. Dans l’exemple présenté ici, ce sont les lignes verticales de l’allée d’arbres que j’ai suivies avec l’appareil photo en « remontant ».

Grâce aux connaissances acquises dans cet article, vous n’aurez plus à vous soucier, lors de votre prochaine promenade photo, de savoir si vous pouvez ou non capturer des mouvements. Maintenant vous le pouvez ! Si le temps est sombre et maussade, expérimentez des effets de flou, s’il est clair et ensoleillé, figez le mouvement ! Pour ce faire, vous devez toujours utiliser le mode Tv/S ou le temps d’exposition.
Amusez-vous à expérimenter !